Sébastien Loeb va retrouver sa
Citroën C4 lors du
Rallye de Suède, à partir de vendredi. Alors que plusieurs de ses adversaires, notamment
Mikko Hirvonen, ont préféré reprendre plus tôt, au
Monte-Carlo par exemple, le sextuple champion du monde a pris une option différente. Vainqueur de la dernière épreuve disputée sur neige, en février dernier en
Norvège, le Français ne se considère pas pour autant comme favori.
«Sébastien Loeb, contrairement à la plupart des vos adversaires du Championnat du Monde, vous débuterez réellement votre saison en Suède. Ce manque de compétition ne sera-t-il pas un handicap ?
Les vacances, c'est très bien aussi ! Entre les essais, les remises de prix et les opérations promotionnelles, je n'ai pas vraiment eu le temps de m'ennuyer depuis que nous nous sommes quittés à Cardiff. J'ai été content de déconnecter un peu, mais les deux jours d'essais que je viens d'effectuer en Suède m'ont bien remis dans le bain. J'ai maintenant envie d'être au départ de la première spéciale.
Comment s'annonce ce rallye ? En tant que vainqueur du dernier rallye hivernal, vous considérez-vous comme favori ?
Les conditions seront très différentes de celles de l'édition 2008. Depuis que la neige est tombée sur la terre gelée, les températures ne sont pas repassées au dessus de zéro et la neige n'a pas pu se transformer en couche de glace. Nous avons donc une couche de poudreuse qui recouvre la terre gelée et le niveau d'adhérence change en permanence. C'est un peu la roulette russe et je préfère largement une belle couche de glace vive, avec un grip constant. Je ne pense pas être l'homme à battre, les Finlandais seront bien plus dans leur élément que moi. Mais il faudra rester sur la route...
Vous visez un septième titre mondial consécutif. Le déroulement de la seconde demi-saison 2009 a-t-il changé votre approche ?
Depuis que j'ai perdu un titre pour un petit point (en 2003, NDLR), j'ai toujours appliqué le même raisonnement. Chaque point est essentiel quand on veut remporter un championnat aussi difficile que le WRC. La façon dont les choses se sont enchaînées l'an passé n'ont fait que me conforter dans cet état d'esprit. Cela dit, quand ça ne veut pas sourire, on ne peut rien y faire. A l'aube de cette saison, je ne me pose pas plus de questions que l'an passé. Je prends chaque départ avec la victoire pour objectif.»